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L'espérance que je choisis de croire

  • Photo du rédacteur: David Braesch
    David Braesch
  • 11 oct. 2020
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 oct. 2020

Mars 2019

Je t’écris à toi, celle que j’aime, et qui pourtant ne fait pas encore partie de ma vie.

Les jours sont longs à t’attendre, et je n’ai qu’une hâte : c’est d’être avec toi.

J’aimerais savoir ce que tu fais, ce à quoi tu penses, quelles sont tes envies, ce à quoi tu aspires.

Je pense souvent à toi, même si je ne sais pas encore qui tu es. J’ai hâte de te retrouver.

Souvent je me retrouve seul le soir, parfois même en journée, et je ressens ce manque parce que tu n’es pas à mes côtés. C’est une douce frustration, une attente en réalité, parce que j’ai la certitude que le temps qui nous sépare nous prépare l’un pour l’autre.

C’est assez étrange comme sensation.

Quand je prends le temps d’analyser ma vie, je ne comprends pas pourquoi tu n’es pas encore dans ma vie. Je ne comprends pas ce temps d’attente pour moi, mais je me dis aussi que ces années où nous ne sommes pas là l’un pour l’autre nous permettent aussi de nous développer en tant qu’homme et que femme au sein de la société dans laquelle nous vivons.

Il y a un projet qui me tiens à cœur depuis bien longtemps et que j’espère vraiment réaliser. C’est un projet qui me demande énormément de temps et d’énergie. Et j’ai la sensation que je ne serais pas en mesure de développer ce projet et développer une relation en même temps. Et je t’avoue que pour moi c’est difficile à accepter.

J’ai eu une pensée troublante il y a quelques temps, une pensée que je dirais tirée d’une conversation avec Dieu, le dieu que je veux servir. La pensée était très claire : je dois faire un choix. Développer ce projet magnifique, ou chercher à développer une relation amoureuse.

Sur le plan intellectuel et sur le plan de la foi, je choisi volontiers mon projet.

Mais sur le plan des émotions et des sentiments, je suis perdu. J’ai cet espoir de te rencontrer un jour, et de vivre une très belle relation avec toi, de profiter encore de notre jeunesse avant de fonder une famille, de simplement vivre de belles expériences, juste toi et moi, avant d’inclure d’autres personnes dans notre foyer ; mais le vide et la frustration que je ressens étant loin de toi sont difficilement supportables.

Alors quand je pense à toi, même si le manque et la frustration sont présents, je suis heureux de ces instants d’espoir dans lesquels je vis pleinement cette attente de toi.

Je désir te rencontrer, je désire te connaitre et je te désire dans ma vie. Mais avant tout je souhaite que tu prennes le temps de vivre et de t’épanouir hors de la relation qui sera la nôtre. Et j’espère que quand nous nous rencontrerons, nous serons prêts à faire ce choix l’un de l’autre, pour notre plus grand bonheur.

Je t’attends, avec une patience impatiente, mais je t’attends avec la certitude que notre Dieu sait ce qu’il fait, et ce à quoi il nous prépare.

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