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Photo du rédacteurDavid Braesch

Histoire d'un entrepreneur - 1


Chers Amis, Chers Partenaires, et Chers Mentors

Voilà bien longtemps que je vous parle de créer mon entreprise et d'investir dans l'immobilier. Et vous avez tous vu avec quel acharnement j'ai travaillé à ces projets pendant près de deux ans et demi. Aujourd'hui je vous adresse cette lettre pour vous dire que j'ai finalement réussi ce projet - avec quelques changements, et pour vous partager mon histoire.

En 2010 je suis arrivé sur Chambéry pour mes études après avoir passé deux années folles en classe préparatoire sur paris. Je ne savais pas pourquoi j'avais atterri là, dans une école d'ingénierie du bâtiment, alors que mon désir était de faire une école d'aéronautique. A l'époque je portais plusieurs projets de conception d'aéronefs et toutes mes projections d’avenir comportaient de la gestion de projets aéronautiques. Quel choc pour moi.

Après une année difficile j'ai fini par accepter le fait de ne pas avoir les études de mes rêves. Et je me suis concentré sur ce que savais faire de mieux : élaborer des projets et me former.

C'est de cette manière que j'ai abordé ma seconde année d'étude et que je me suis réellement intéressé au monde du bâtiment. J'ai vite compris que je préférais les bâtiments anciens, le bois, la pierre, les murs larges et aussi la conception des espaces. Comme pour l’aéronautique, j’ai énormément appris par moi-même, puisque ces choses ne sont pas enseignées dans une école d'ingénieur.

Tout jeune que j'étais, j'ai commencé à réfléchir à un projet d'entreprise. Et c’est à l’Ile Maurice que j’ai découverts ce qu’est la vie d’un entrepreneur, et ce à quoi ressemble une vie que l’on a forgée. Là-bas j’ai été hébergé par une famille qui m’a beaucoup appris sur le monde entrepreneurial, sur l’architecture, et sur l’implication spirituelle. J’ai énormément de gratitude pour ce séjour avec eux.

Au début, mon projet visait à acheter de vieilles maisons pour les rénover selon ma propre vision, et ensuite les revendre. Un marchand de bien en somme, dont la principale préoccupation était de préserver le patrimoine culturel des bâtiments. J’ai développé cette vision avec un ami Angolais, lors de nos échanges pour un projet d’entreprise factice à présenter en cours d’anglais.

Certains d'entre vous m'ont connu alors que j'essayais de rendre possible ce rêve.

Ce projet de marchand de bien n'a pas vu le jour. Il demandait un investissement de 400 000 euros. Une somme colossale pour démarrer une petite entreprise, une somme que je n’ai pas pu rassembler sur Chambéry et Grenoble. Peut-être qu'un jour je reviendrais là-dessus...

Heureusement que j'avais des amis me coacher et pour m'aider dans mes démarches de création d’entreprise.

J'ai commencé par déménager à Paris, pour me rapprocher de mon coach en création d'entreprise. Ce changement d'environnement a été dur pour moi, principalement à cause de ma préférence pour les montagnes - que je n'ai malheureusement pas pu en mener avec moi.

Malgré tout, me déplacer sur Paris a été le déclencheur de la réalisation de mes projets. C’est là que toutes les conditions nécessaires étaient réunies pour me permettre d’aller de l’avant.

C’est en janvier 2015, après avoir longuement discuté avec mon coach que j’ai pris conscience que devenir marchand de bien ne serait pas possible dans immédiat ; j'ai reconsidéré les limites de mes projets et j’ai décidé de lancer une activité de maîtrise d'œuvre. Cette solution m’offre de gérer le même genre de projets immobiliers qu’un marchand de bien, sans pour autant risquer ma situation financière à chaque instant. Une solution que j’apprécie et qui me laisse aussi plus de libertés.

A présent je suis président fondateur d’une société appelée DH Concept, et j’en assume la gestion et le fonctionnement. L’entreprise n’a pas encore de salariés mais j’espère en avoir un jour. En attendant, il reste encore beaucoup de choses à mettre en place et à définir, et de nombreux clients à trouver.

Durant l’année scolaire 2014-2015 mes parents hébergeaient une jeune allemande faisant une année d’échange avec l’école du Louvre. Une jeune fille très intéressante qui a en prime une sœur graphiste douée. C’est elle qui s’occupe d’élaborer le logo de l’entreprise, les cartes de visite, ainsi que des cartons de présentation et un site internet (qui sera bientôt disponible).

DH Concept possède tous ses outils et je suis fin prêts à travailler, à faire fructifier mes talents et mon entreprise. Mais je ne suis pas encore au bout de mes peines. Ayant démarré avec un capital de 8 000 €, l’entreprise n’est pas capable de supporter les délais de payements, ni le démarrage progressif de l’entreprise. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de porter le capital à 20 000 €, par une augmentation de capital – opération déjà prévue lors de la création de la société. Ceci est en cours : les nouveaux statuts sont signés, accompagnés du PV. J’attends de recevoir le Kbis correspondant.

Toutes ces activités me donnent énormément de documents administratifs à produire, mais j’ai fini par aimer ça. Si bien que pour venir compléter l’activité de DH Concept, je souhaite me lancer dans le logement locatif, en créant une seconde société rénovant et louant des appartements.

Cette seconde société aura pour seuls buts de proposer des logements à la location, ainsi que de fournir du travail à ma première société. A ce propos, j’ai déjà identifié mes premières opérations immobilières, sur la petite ville de Kaysersberg, en Alsace.

Malheureusement, avec toutes ces choses qui se mettent en place, je commence à tomber dans une certaine routine. J’ai besoins de voir de nouvelles opportunités s’ouvrir.

C’est pour cela que je porte également d’autres projets. Par exemple, j’aimerais dans les prochaines années pouvoir soutenir de jeunes personnes ayant une réelle créativité, ou un réel talent. Ce que je veux dire par là, c’est fournir un cadre juridique, une existence professionnelle, à des personnes ayant des idées, souhaitant les valoriser, mais en bénéficiant des avantages de salarié.

Je vous rassure, je ne me disperse pas. Je me projette simplement dans les années à venir en essayant d’apporter de la valeur.

Comme vous pouvez le lire, j’ai beaucoup à faire et à penser. Mais c’est un style de vie qui me convient et que j’apprécie.

Heureusement toutes ces activités ne m’empêchent pas de me développer sur un plan personnel, ou de participer à la vie associative du coin. J‘en veux pour preuve les cours de danse de salon que je prends, ainsi que les deux participations dansantes que nous faisons (la première, dans pour l’opéra « Mireille » de Charles Gounod, la seconde une participation à un concert Glenn Miller). J’essaie aussi de me laisser le temps de lire des ouvrages comme « Développez votre intelligence spirituelle » de Brian Draper, qui sont de vraies sources de renouveau intérieur. Je le conseille aux jeunes en quête de développement personnel.

Je pense évidemment souvent à vous, et j’aimerais pouvoir partager mes expériences de vive voix avec vous. J’en appelle à vos prières, afin que vous puissiez intercéder en ma faveur.

Je serais ravi de lire de vos nouvelles.

Votre ami,

David

PS : En avant-première, un modèle de mes cartes de visite.

Vous pouvez également suivre l’un de mes premiers chantiers : http://eelparis.org/travaux/

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